Loin par accident

Le soleil se couchait déja lorsque Faradan arrivait à son ancien campement. Le soleil se reflétait sur Nen Harn lui rappelant les parties de pêche de son adolescence. Il avait de nombreuses fois foulé le sol de Nen Harn. Il se retournait vers ce petit monticule de débris appartenant à une ancienne forge qui subsistait depuis des siècles. Le champion s'assit en repensant à cette journée...
Il était en train de chercher du minerait pour le ramener à la forge de son père. Caché dans les buisson non loin de la lisière de la forêt. Il fit alors la découverte d'un nombre de bandits très important, Faradan avait déjà ramassé de quoi forger quelques semaines. Alors qu'il sortait discrètement de la forêt, il était surpris par deux bandits novices posté en lisière. Il fit demi tour tandis que les flèches sifflaient déjà à ses oreilles. Il avait distancé les deux malfrats et se cachait dans un de ses gisement récent. Les deux bandits passèrent devant, puis Faradan fut pris d'une étrange sensation de malaise...

Un cavalier Noir s'approchait des deux bandits :

- Sacquet... Prononçat il d'une voie stridente.
- Nous navons pas encore retrouvé sa trace, mais nous avons trouvé un accès vers le hameau de Archet, nous devrions en prendre le contrôle bientôt. De plus un humain vien d'être aperçu dans les parages, il avait l'air d'un fermier.

Faradan mourrait d'envie de lui faire regretter ses paroles, mais le cavalier lui inspirait une telle terreur qu'il ne pouvait même plus attraper son épée à sa ceinture.
Tout à coup le cavalier qui semblait renifler l'air tel un loup se retourna dans la direction du champion. Prit de terreur il se mit à courir dans leur direction l'épée au poing, avant de bifurquer vivement vers le nord, traversant deux petit campement de bandits désertés heureusement. Le cavalier s'était jeté à sa poursuite, se retournant pour vérifier son avancée, Faradan fit un faux pas et tomba le long de la falaises qui les séparait d'Archet. En tombant lourdement sur un tas de branches et de feuilles mortes, Faradan était meurtri, évanoui mais bel et bien en vie...

Amdir :
- Mes hommes vous ont vu, ils ont été manifestement impressionné par votre bravoure, et votre folie...
- J'ai mal... je ne voie rien.. gémît Faradan.
- Ne vous en faites pas, les effets disparaitrons vite.
Tout à coup quelqu'un frappa à la porte de la cabane, Faradan était allongé à même le sol sur une épaisse couverture et Amdir était assis auprès de lui.
- Chut ! dit Amdir.
Une jeune et douce voie presque inaudible à travers la porte dit :
Excusez moi, je ne saurais... euh.. comment dire...
Faradan essaya de se redresser, intrigué. Etait-ce le médicament d'Amdir?
Ce dernier avait déja posé la main sur la garde de son épée.
-Auriez-vous recueilli un homme nommé Faradan, insista la jeunne fille.
Amdir ne trahissait aucune émotions, un corbeau vint se percher sur le bord de l'unique fenêtre, regardant fermement le Rôdeur.
- C'est que je pourrai lui venir en aide... je pense...
-Entre Daelphyn !! Grogna Faradan
La porte s'ouvrit doucement et le doux visage de la mystérieuse apparu.
Faradan l'avait reconnu au son hésitant de sa voie, c'était Daelphyn, sa cousine qu'il n'avais pas vu depuis deux ans, une apprenti érudite semi-elfe du coté de sa mère venant de Dale.

Après lui avoir fait prendre une potion de sa préparation, Daelphyn se découvrit. Faradan se sentit mieux en quelques minutes. La jeune fille avait l'air rassurée et heureuse de voir son cousin.
-J'ai fais un rêve à propos de la mort de ton père Faradan, je ne saurais comment apaiser ta douleur.
- Quoi.. comment ça!?!
- J'ai rêvé d'un grand champs de fleur comme autour de Bree, il y avait ta mère qui consolait ton père et qui lui disait " ce n'était pas pas ta faute, pas ton destin, c'est SON destin", ensuite je voyait le visage d'une elfe et ton père répétait " Enge, La Lumière étincelante..." ensuite je voyait un cavalier noir puis je te voyais inconscient.
Faradan fit la moue.
-C'est un triste hasard qui m'a mené à Archet, je pensais que c'était mon imprudence et ma curiosité, mais je me demande si...
Il détourna la tête, le regard dans le vide, puis se leva.
- Je serais bientôt de retour, je vais tacher d'en savoir plus sur cette elfe et sur les bandits du bois de Chet, le cavalier à prononcé le nom de Sacquet
- Je connais quelqu'un du nom de Sacquet, il ne faut pas le prononcer trop fort, cela pourrait vous rendre la vie dure, rétorqu'a Amdir.
- Tache de rester discrète et prudente, comme le faisait ton père adoptif, je reviens bientôt pour t'apporter plus de nouvelles.Il lui tendit une bourse.
- Je t'en donnerai plus la prochaine fois, je vais profiter de mon passage a Bree pour vendre quelques une de mes oeuvres. Pars vers Combe avant que les bandits ne viennent ici en masse.
Il réunirent alors leurs affaires, se dirent au revoir, et Farandan partit avec le mystérieux Amdir tandis que l'un de ses rôdeurs escortait Daelphyn jusqu'à Combe, auprès d'un maitre du savoir qui pourait l'aider.

*Extrait du journal de bord commencé peu avant son arrivé au sein de la guilde*

J'ai retrouvé Daelphyn à Bree, je lui ai donné un peu plus d'argent histoire qu'elle puisse continuer ses études et ses recherches, mais je ne lui ai rien dit de ma récente arrivé parmi les Itiliens et ma rencontre avec Enge. Ma cousine est trop méfiante et je préfère avoir plus d'informations.
Ma marraine Elfe à l'air absente, inquiète... Les différents entre les membres de la guilde l'atteignent bien plus qu'elle ne veut le montrer. Lorsque je suis entré dans le hall, c'est à peine si elle m'a remarqué.
J'aimerais lui en dire plus... je ne sais pas si je peux avoir confiance... pourquoi elle, pourquoi me prendre comme apprenti, n'est-ce qu'une coïncidence...
Et cette autre Elfe... ce visage... ces yeux... cette beauté, elle me perce, comme si elle pouvait sonder mon âme, elle m'inspire au combat, cette fragilité qu'elle dégage... je ne sais plus.